En 2024, Paris accueille les Jeux Olympiques (26 juillet – 11 août) et Paralympiques (28 août – 8 septembre). Une grande fête du sport, suivie par des milliards de personnes dans le monde grâce à la télévision et internet. Un événement international qui rassemble bien au-delà du sport, et pour lequel les Églises chrétiennes sont engagées car les valeurs portées par l’olympisme moderne trouvent leurs racines dans des traditions chrétiennes. « Rendons grâce à Dieu pour le don du sport, dans lequel l’homme exerce le corps, l’intelligence, la volonté, en reconnaissant dans ces capacités tout autant de dons de son Créateur. » (Jean-Paul II, 2000, Jubilé des sportifs).
C’est pourquoi l’Église catholique a décidé d’être partie prenante de cet événement.
Elle a choisi le slogan : « Holy Games …L’Évangile, c’est sport. » Holy Games, mots anglais, cela signifie en français « jeux saints ». Pourquoi cette dénomination ? Les termes « jeux olympiques », « jeux de Paris » et divers logos officiels des J. O. étant marques déposées et protégées, il était interdit de les utiliser pour publications officielles. Il fallait donc trouver d’autres moyens «publicitaires » pour s’engager. L’Église catholique a donc choisi ce logo et ce slogan. Vocalement, on peut d’ailleurs jouer avec les mots : à la fois saints et sains !
Une belle relation à Dieu, c’est une relation de toute la personne, corps, âme, esprit, de toute la vie, et le sport fait partie de la vie des gens. Alors, Dieu aime le sport ! Chrétiens, nous voulons montrer par notre implication dans les J. O. que le sport est un enjeu de témoignage, d’accueil et d’évangélisation. Ce sera également l’occasion de belles rencontres et de contacts avec la société.
Les jeux paralympiques délivreront le beau message que les faiblesses apparentes peuvent devenir des forces, que chacune, chacun a sa place.
Ces quelques lignes voudraient inciter chaque lectrice et chaque lecteur, au-delà du spectacle, à considérer les Jeux de Paris avec bienveillance. Car Dieu aime le sport ! C’est parti !
Père René Cougnaud, curé.